Tout commence avec Delphine. Pendant plusieurs années, elle travaille dans une organisation qui conseille des structures agricoles d’envergure. En 2020, elle décide d’accompagner des fermes de plus petite taille et quitte son poste.

Elle se lance alors dans une aventure entrepreneuriale. Elle appelle l’intercommunalité de Bernay, située entre Lisieux et Rouen, où elle a grandi et demande ce dont le territoire a besoin. Cela tombe à pic : un plan alimentaire territorial vient d’être réalisé. Les conclusions ? Cette terre normande a besoin d’une structure pour transformer les fruits et légumes locaux.

C’est donc ce projet qu’elle décide de monter, en s’entourant des bonnes personnes : des proches et des producteur·ice·s qu’elle rencontre. Un point très important car il doit répondre aux besoins de ces derniers. Toute une étude est d’ailleurs menée à ce sujet.
Après deux ans de création, la légumerie / conserverie les petites l’Ouches voit le jour et l’engouement est présent pour ce projet cohérent de bout en bout.

L’un des autres objectifs du projet correspond à la résilience, c’est-à-dire la capacité à surmonter les épreuves. Pour les petites l’Ouches, cela passe notamment par le fait de rendre les producteur·ice·s plus autonomes : ils peuvent valoriser leurs surplus et vendre des produits en basse saison (quand leurs étals sont moins remplis).

La structure a aussi créé des ponts entre les agriculteur·ice·s et de nombreux restaurateurs. Une crise touche la production de tomates en Espagne ? Aucun souci, puisque ces derniers s’approvisionnent déjà localement.

Et bien sûr, les petites l’Ouches favorise la résilience des individus qu’elle accompagne. En effet, c’est un atelier et chantier d’insertion. Concrètement, cela veut dire que des personnes qui ont des difficultés socio-professionnelles y travaillent. Le but ? Lever les freins à leur retour à l’emploi. L’organisation contribue à les aider à retrouver confiance en eux, développer des compétences, passer le permis, gérer une addiction ou autre, par exemple.

Aujourd’hui, les petites l’Ouches travaille avec plus de 60 productrices et producteurs locaux et s’est équipée de Socleo. La majorité de l’équipe permanente utilise le logiciel.

“Dans Socleo, les commandes sont gérées par notre commercial, les produits par notre assistante administrative, les ordres de fabrication par notre chef de production et je fais la facturation.” Delphine

Les retours sont positifs – notamment sur la réactivité de l’assistance - et sont cohérents avec ce que Delphine avait entendu.

“Deux des structures dans lesquelles j’ai fait des stages utilisaient Socleo. J’ai vu la plus-value du logiciel à ce moment-là. Un consultant nous a également conseillés de l’utiliser. Et maintenant c’est mon tour puisque j’ai conseillé Socleo à une association !”.

Merci à Delphine pour son témoignage et bravo à toute l’équipe des petites l’Ouches qui œuvre quotidiennement pour un avenir désirable à différents niveaux. Valse de tomates, ratatouille, lentilles au thym : découvrez les délicieuses conserves artisanales des petites l’Ouches !